J’ai laissé les saisons
Défiler sous mon blouson,
Les fleurs s’effriter
Par la douce rosée de la pensée.
J’ai vu des hommes jouer
Comme s’ils vendaient du muguet.
Entre le ciel bleu et l’espace,
En ce lieu où le cœur se cache,
Ô voilà la voie lactée qui nous fait face,
Le jour est le secret que l’on nous arrache.
Et c’est un mystère perspicace
Qui se glisse sous notre menton
Mais pourtant nous fait face…
©Gökhan Demirel
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