Je marche tranquillement sur une route de campagne;
Autour de moi il n’y a que la nature seulement qui m’accompagne.
Cette force extraordinaire dont je respire l’air;
Est présente dans l’essence même de notre imaginaire.
Les yeux ouverts ou fermés;
Il n’y a plus rien qui puisse me gouverner.
Je cours, car je ne veux plus être rattrapé;
Par cette actualité qui nous dicte notre réalité.
Je saute, comme un animal à l’approche de sa proie;
Afin de saisir par surprise ce destin avant qu’il ne me broie.
Je vole ! Oui je vole ! Tel un oiseau dans le ciel le plus haut !
Même si j’ai les pieds cloués au sol, je ne veux plus que l’on me prenne de haut.
Cours, saute, vole, dit-on pour faire vite;
Car le temps n’attend pas et que les secondes se précipitent…
Qu’à cela ne tienne ! Je préfère prendre mon temps.
©Gökhan DEMIREL
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